La dépense énergétique des footballeuses en plein match : des chiffres qui vont vous surprendre !
Le football est un sport qui demande une grande endurance et une dépense énergétique considérable. Mais saviez-vous que les footballeuses dépensent encore plus d’énergie que vous ne l’imaginez ? Découvrez comment les chercheurs ont réussi à calculer leurs dépenses et les facteurs qui l’influencent.
Calculer les dépenses caloriques lors d’un match de foot
Les chercheurs utilisent deux méthodes pour calculer les dépenses énergétiques des footballeuses durant les matchs, la méthode directe et indirecte.
Calcul indirect des calories dépensées
La mesure indirecte est l’un des moyens utilisés pour estimer la dépense énergétique des joueuses pendant un match. Les scientifiques se servent de deux indicateurs clés :
- la consommation d’oxygène (VO2) ;
- la fréquence cardiaque.
Ces données sont collectées à l’aide de capteurs et d’appareils spécialisés, qui permettent de mesurer l’apport en oxygène et le rythme cardiaque tout au long du match.
Lorsque les joueuses s’engagent dans une activité physique, elles consomment de l’oxygène pour produire l’énergie nécessaire à leurs muscles. La consommation d’oxygène est directement liée à la quantité d’énergie dépensée.
En mesurant l’apport en oxygène, les chercheurs peuvent estimer la dépense énergétique des footballeuses pendant le match.
Mesure directe des calories dépensées
En plus de la mesure indirecte, les scientifiques utilisent également des équations pour calculer la dépense énergétique des joueuses. L’une des équations les plus couramment utilisées est l’équation de Léger et Lambert.
Cette équation prend en compte plusieurs variables telles que le poids des joueuses, la distance parcourue pendant le match, la durée de la partie, ainsi que d’autres facteurs spécifiques au football féminin.
En utilisant cette équation, les chercheurs peuvent obtenir une estimation plus précise de la dépense énergétique des joueuses.
Ces méthodes de calcul permettent de fournir des données précieuses sur l’effort fourni par les footballeuses pendant un match. Elles aident les scientifiques, les entraîneurs et les joueuses elles-mêmes à mieux comprendre les exigences physiques des matchs et à adapter les programmes d’entraînement en conséquence.
Facteurs influençant les calories brûlées
Lors d’un match de football, plusieurs facteurs influencent la dépense énergétique des footballeuses. Comprendre ces facteurs est essentiel pour appréhender l’effort physique et s’y préparer. Voici deux des principaux facteurs qui impactent cette dépense.
L’intensité du match
Les rencontres de haut niveau engendrent une dépense énergétique considérable. Pendant ces moments, les footballeuses sont engagées dans des sprints, des changements de direction rapides et des duels physiques intenses.
Ces actions demandent des efforts musculaires importants et sollicitent divers groupes musculaires simultanément, entraînant ainsi une dépense énergétique plus élevée.
Les moments de récupération entre les actions intenses sont également importants, car ils permettent aux joueuses de reconstituer leurs réserves d’énergie pour les actions à venir.
La condition physique
Le niveau de condition physique des joueuses joue un rôle crucial dans la dépense énergétique. Les footballeuses ayant une meilleure condition physique ont tendance à dépenser moins d’énergie que celles qui sont moins entraînées.
Une bonne endurance cardiorespiratoire permet aux athlètes de maintenir un effort soutenu tout au long du match, réduisant ainsi la fatigue et la dépense énergétique.
Quelles conséquences a la fonte des calories sur les performances ?
En moyenne, les joueuses de haut niveau dépensent entre 400 et 600 calories par heure lors d’un match. Cette dépense énergétique n’est pas sans effets sur la santé et la performance des joueuses.
Amélioration de la condition physique
La pratique régulière de matchs de football offre aux joueuses une opportunité précieuse de développer leur condition physique de manière globale. Ces rencontres intenses se révèlent être de véritables séances d’entraînement en elles-mêmes.
L’effort soutenu et l’enchaînement de sprints, de courses et de changements de direction sollicitent le système cardiovasculaire, améliorant ainsi sa capacité à fournir de l’oxygène aux muscles et à éliminer les déchets métaboliques. De cette manière, la condition cardiorespiratoire des joueuses s’améliore progressivement, leur permettant de maintenir un niveau d’effort élevé sur la durée d’un match.
Les risques de blessure
Une dépense énergétique élevée présente également des risques pour la santé et la performance des joueuses. Une fatigue accrue peut se manifester au fur et à mesure que les réserves d’énergie diminuent pendant un match.
Une baisse énergétique entraîne une baisse de la coordination, une diminution de la concentration et une prise de décision moins précise.
De plus, la fatigue musculaire augmente le risque de blessures, notamment les blessures musculaires telles que les claquages ou les déchirures.